En 1989-1990, le marché canadien des jeux vidéo comprenait un volet du marché noir : les cartouches pirates, importées de Taïwan et distribuées un peu partout dans les marchés aux puces, clubs vidéo et commerces indépendants du pays, sans oublier les vendeurs individuels qui faisaient appel aux petites annonces pour vendre leurs exemplaires. Puisque le prix d'un seul jeu neuf sur la console Nintendo frôlait les 70$ et 80$, accéder à plus de 30 jeux dans une même cartouche était une véritable aubaine. Il était donc facile de vendre des versions 110 jeux en 1 ou même des versions 260 en 1 à prix d'or. Cependant, plus il y avait de jeux sur la cartouche, plus il y avait des titres répétitifs qui se distinguaient l'un l'autre par des modifications pour en faire des variantes en ce qui a trait à la jouabilité. En plus de contenir les jeux déjà classiques de la NES comme Super Mario Bros. et Donkey Kong, ces cartouches permettaient aussi de découvrir des titres jamais...